Débat sur le code d’investissement entre la CTICI, l’AHK et le ministère de l’Investissement

16/11/2016

C’est à l’hôtel Paris qu’a été organisé ce mercredi 16 novembre 2016, une matinée débat entre les deux chambres de commerce et de l’industrie italienne (CTICI) et allemande (AHK) et le ministère de l’Investissement et de la Coopération internationale, sur le nouveau code d’investissement.

 

Un évènement auquel ont participé plusieurs panelistes de renom parmi lesquels nous citerons : le président de la CTICI, Mourad Fradi, le président de la (AHK), Raouf Ben Debba, l’ambassadeur d’Italie, Raimondo Cardona, l’ambassadeur d’Allemagne, Andreas Reinicke et enfin le ministre de l’Investissement et de la Coopération internationale, Fadhel Abdelkefi ainsi qu’un nombre important d’investisseurs italiens et allemands.

 

Lors de son discours, M. Cardona a fait remarquer que le nombre d’entreprises italiennes installées en Tunisie (800), n’a pas évolué ces trois dernières années, conséquence de la stagnation politique mais que la nouvelle équipe gouvernementale est en train de lancer des signaux forts au monde et ce de par son dynamisme mais également par les réformes initiées.

 

L’ambassadeur d’Allemagne, Andreas Reinicke, a lui, promit de « tout faire » pour faire réussir la conférence pour l’investissement qui devra avoir lieu à Tunis à la fin du mois courant. « Le futur de la Tunisie sera déterminé par les investisseurs privés car l’Etat n’est aujourd’hui plus capable de garantir l’emploi ! » a-t-il déclaré, ajoutant : « l’Etat est en général un mauvais gestionnaire ». En conclusion, M. Reinicke a expliqué que ce code d’investissement est le fruit d’un compromis et un premier pas vers le développement économique et juridique du pays.

 

Fadhel Abdelkefi est également intervenu à plusieurs reprises pour expliquer d’abord que le salut de la Tunisie passe par la consolidation de la démocratie qui, elle, passe nécessairement par une reprise économique conséquence de la facilitation du travail aux investisseurs avec l’allégement, entre autres choses, des procédures administratives et la fixation de délais clairs. Et ensuite par la réalisation d’une stabilité politique durable.

 

« Pendant cinq ans, la Tunisie a disparu des radars économiques, aujourd’hui elle est de retour et nous ferons tout pour vous retenir et attirer de nombreux autres investisseurs » s’était-il exclamé devant les chefs d’entreprises présents dans la salle avant de conclure prônant le déplafonnement de la bourse tunisienne pour les étrangers.

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