Fadhel Abdelkefi : L’application du plan quinquennal 2016-2020 nécessite 120 milliards de dinars
08/10/2016
Le ministre de l’Investissement et de la Coopération internationale, Fadhel Abdelkefi, a déclaré ce samedi 8 octobre 2016 que l’application du plan quinquennal de développement 2016-2020 nécessite un investissement de 60 milliards de dollars soit la somme de 120 milliards de dinars tunisiens, selon la TAP.
En marge de la conférence organisée par la Tunisie à Washington et dans l’attente de la conférence internationale sur l’investissement le 29 et 30 novembre prochain, le ministre a déclaré que les 120 milliards de dinars seront répartis entre le secteur public et privé, soit 40% pour financer des projets publics et à 60% pour des projets privés.
Concernant la conférence des 29 et 30 novembre prochain, la Tunisie y présentera 26 projets publics qui nécessiteront approximativement 5390 millions de dollars, selon le ministre. Il a également indiqué que l’objectif est de promouvoir l’économie tunisienne et de stimuler le taux de croissance qui s’est basé, principalement et durant ces 5 dernières années, sur l’augmentation de la masse salariale de la fonction publique passant de 6.5 milliards de dinars de dépenses à 13 milliards de dinars de dépenses ce qui a grandement affecté l’état de nos finances publiques.
A propos de l’endettement qui était de 25 milliards de dinars en 2010, il est actuellement estimé à 55 milliards de dinars en plus de la hausse du déficit budgétaire estimé à 6.5%. Le ministre a déclaré que vu la situation, la Tunisie doit impérativement se concentrer sur l’investissement public comme la construction de routes, de ponts et d’hôpitaux mais aussi sur l’investissement local et étranger.
Sur la nouvelle loi sur l’investissement censée améliorer le climat des affaires, Fadhel Abdelkefi a ajouté que d’autres lois telles que le projet de loi sur la croissance économique viendront faciliter les procédures pour les projets d’envergure nationale. Enfin, le ministre a souligné la nécessité d’avoir conscience du besoin d’investir dans les secteurs économiques et d’attirer les investissements externes pour sortir l’économie du pays de la récession dans laquelle elle se trouve, ajoutant que depuis la révolution 2000 entreprises dont 600 étrangères ont mis la clef sous la porte pour aller se délocaliser au Maroc.
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