Imed Hammemi : 25 mille diplômés chômeurs recevront un salaire de 600 dinars en 2017
04/10/2016
Le ministre de l’emploi, Imed Hammemi était l’invité de la matinale de Shems FM ce mardi 3 octobre 2016, pour parler des objectifs de son ministère. Il a commencé par expliquer que les objectifs du département sont étroitement liés à ceux du gouvernement et a dit : « Nous continuerons donc à soutenir les programmes de formation professionnelle en collaborant avec le ministère de l’Education et celui de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique ».
Le ministre de l’Emploi a déclaré par la suite qu’après la saturation de l’étatique « la direction que nous sommes en train d’entreprendre et celle de créer des emplois dans le privé. En outre, je vous informe que le programme « forsati » lancé par Zied Laâdheri est encore en place et il se fera sur plusieurs étapes, à cet égard, 2 projets pilotes ont été mis sur pied à Béja et Zaghouan, il sera par la suite étendu à toute les régions du pays. Selon les chiffres dont nous disposons, 85 mille étudiants ont adhéré au programme ».
En ce qui concerne le programme « Karama » M. Hammemi a expliqué que cette initiative « traduit le droit aux chômeurs diplômés du supérieur à une vie digne. Avec ce programme on donnera un salaire de 600 DT aux 25 mille diplômés chômeurs ayant dépassé les 2 ans d’inactivité afin de leur garantir les besoins de base. Ils commenceront à les recevoir à partir de 2017 ». Parlant de l’inadéquation de la formation des étudiants aux réels besoins du marché le ministre a dit : « Le problème en Tunisie c’est qu’on a des centaines de milliers de postes vacants qui ne trouvent pas preneurs. Notre rôle est d’appliquer un genre d’intermédiation pour rapprocher les chômeurs de ces postes disponibles ».
M. Hammemi a conclu que l’un des buts des ministères « c’est que les Tunisiens vivent une vie meilleure ! Aujourd’hui il y a une disparité régionale et Avec « Forzati », « Karamaa », SIVP1 et SIVP2 et les caisses de financement privées on fera en sorte de les pousser à entreprendre aussi parce que la fonction publique ne peut plus assumer jusqu’à ce qu’on renoue avec la croissance ! ».
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