La Tunisie ouvre ses portes aux capitaux étrangers
05/04/2017
Le 1er Avril en Tunisie est entrée en vigueur une nouvelle loi sur les investissements étrangers, ce qui rend la vie plus facile pour les capitaux étrangers afin de développer l’économie du pays. La partie la plus importante de la loi de réforme a déjà été adoptée et elle va permettre des procédures plus simples, des délais bureaucratiques plus courts et des taxes sur les exportations plus douces.
D’une part, les impôts ont été assouplis pour les étrangers qui produisent pour la réexportation (taxe de 10%, au lieu de 25% applicable sur les marchandises vendues en Tunisie) et pour qui finance un projet qui dépasse les 20 millions d’euros ou avec au moins 300 employés (exemption d’impôts pendant dix ans). D’autre part l’avantage est de réduire considérablement les formalités administratives avec une règle du “consentement tacite” pour l’approbation des projets.
L’objectif est de attirer 60 milliards de dollars en 5 ans
La nouvelle loi sur l’investissement étranger est l’un des points d’ancrage du plan 2016-2020 pour la reprise économique du pays. Le grand plan du gouvernement, a pour but de ramener au pays 60 milliards de dollars en cinq ans.
À la fin du mois de Novembre a eu lieu “Tunisia 2020″: un évènement avec plus de 4.500 représentants de 70 pays qui a déjà généré une promesse signée de 14 milliards de dollars avec des prêts, des projets, des contrats et des lignes de crédit.
Avec “Tunisia 2020″, la Tunisie a suscité l’intérêt de nombreux investisseurs, de la Chine, la Turquie, l’Europe et de nombreux pays du Golfe.
Privilèges financiers et temps réduits
La loi, dont les derniers décrets entrent en vigueur dans les prochains jours, met l’accent sur l’amélioration du temps de travail alors que la taxation n’a pas été choisie comme pivot autour duquel tourne le nouveau code.
Également, qui offre aujourd’hui trop des privilèges sur les impôts n’est pas bien accueilli par l’Europe et contrairement au Maroc, la Tunisie a choisi de se concentrer sur les avantages financiers et des facilitations bureaucratiques.