L’accord de Carthage signé, Béji Caïd Essebsi félicite les Tunisiens

13/07/2016

Ce mercredi 13 juillet 2016 a eu lieu la signature officielle du document relatif à l’initiative présidentielle. L’accord de Carthage, comme il a été nommé par le président de la République Béji Caïd Essebsi, a été signé par les chefs de partis et organisations ayant participé au dialogue national ces dernières semaines. La liste des signataires est : Houcine Abassi (UGTT), Wided Boouchamaoui (UTICA), Abdelmajid Ezzar (UTAP), Rached Ghannouchi (Ennahdha), Hafedh Caïd Essebsi (Nidaa Tounes), Mohsen Marzouk (Mouvement projet Tunisie), Slim Riahi (UPL), Yassine Brahim (Afek Tounes), Zouhaier Maghzaoui (Mouvement Echaâb), Kamel Morjane (Al Moubadra), Issam Chebbi (Al Joumhouri) et Samir Taïeb (Massar).

 

Dans son discours, le président de la République a félicité le peuple tunisien pour l’accomplissement d’aujourd’hui. « Il y a un consensus même si certains sont absents » a-t-il déclaré. Il a ajouté qu’outre les partis et les organisations, des personnalités nationales ont soutenu l’initiative présidentielle lors des concertations que Béji Caïd Essebsi a eu avec elles, notamment Abderrahim Zouari et Ahmed Néjib Chebbi.

« Ceux qui ont signé l’accord de Carthage aujourd’hui, représentent 80% des voix de l’ARP. Cette initiative n’est dirigée contre personne, elle s’est imposée par le contexte socio-économique que traverse le pays. Nous ne blâmerons personne à part nous-mêmes et mettons nous d’accord que cette situation ne peut perdurer. Il a été donc impératif de trouver l’alternative politique, cette alternative ne passe pas forcément par le changement de personnes » a déclaré Béji Caïd Essebsi qui a continué disant qu’il était optimiste pour l’avenir et relevant au passage, qu’il y a malheureusement des sensibilités qui ne veulent pas forcément le bien du pays. « On a dit que j’étais mort » a-t-il déploré.

 

« Ceux qui ont propagé ces ragots, sont une bande de malades mentaux, une association de malfaisants auxquels je ne tiens pas rigueur. Je n’ai jamais été interné dans un hôpital psychiatrique, moi ! Ni en Tunisie, ni en France ! » a déclaré le chef de l’Etat, amusé.

En conclusion, Béji Caïd Essebsi a informé de son sentiment de sympathie envers le chef du gouvernement Habib Essid, « C’est une personne qui travaille beaucoup » a-t-il affirmé.

 

« M. Essid a demandé à être auditionné par l’ARP. Il aura, ainsi, l’occasion de présenter le travail fourni pendant son mandat qui sera évalué par l’assemblé et cela même si on n’a pas de doute sur la qualité du travail fourni » a dit le chef de l’Etat qui a répété : « Je ne décide pas de qui s’en va et qui reste ».

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