Les carottes sont-elles déjà cuites?

02/09/2017

Par Karim Baklouti Barketallah

 

Vacances terminées, mouton égorgé, revoilà la saison politique qui pointe du nez. Les plateaux télés et cette assemblée tout autant cocasse vide de ses députés. Une rentrée qui nous rappelle que le pays va mal, que le gouvernement boite par l’absence de certains ministres et l’incompétence d’autres et que le chef du gouvernent, auquel la constitution a donné des pouvoirs assez étendus ne peut faire les changements qu’il souhaite, pris qu’il est dans la tenaille de Montplaisir, le Lac et Carthage, sans oublier la place Mohamed Ali.

Est-ce ainsi que nous sortirons le pays de la situation très inquiétante dans laquelle il se trouve, ou sauver le dinar qui chavire à force d’avoir bu la tasse? Indéniablement non !
Alors que le cheikh-cravate a mis un frein à la lutte contre la corruption, soutenu par son allié devenu satellite, les élections municipales attendues nous rappellent que beaucoup de travail attend nos communes et qu’aucun parti politique à part celui des islamistes n’est prêt à affronter cette nouvelle échéance électorale.

 
Par chance, le système électoral mis en place, ne permettra pas aux affamés de tout rafler, et des miettes demeureront à des partis dispersés risquant de nous rappeler la déprime de 2011. Devons-nous annoncer alors dès à présent notre défaite et laisser place à la fatalité.
Du tout et plus que jamais, nous ne devons accepter cela. De tout notre poids, nous devons appeler à une sorte d’union sacrée entre tous ceux qui ont voulu de la première République comme référence et modèle de société.
Sans cela, attendons-nous à un changement de mode de société qui ira crescendo grâce à la gouvernance de proximité.

 

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