L’UGTT se prononce contre la Loi du repentir et pour la poursuite judiciaire des terroristes !

14/12/2016

L’Union générale tunisienne du travail (UGTT) vient de se prononcer clairement et fermement contre la “Loi du repentir” et pour la poursuite judicaire des terroristes.

En effet, dans un communiqué cinglant, la centrale syndicale rappelle “l’horreur qu’a représenté le départ de milliers de jeunes Tunisiens vers les foyers de tension, notamment la Libye, la Syrie et l’Irak, pour rejoindre les terroristes, renforcer leur rang et participer à des crimes de guerre odieux”.

L’organisation estime qu’aujourd’hui, “après que la Syrie ait réussi ou presque à éradiquer de sa terre des terroristes de Deach et des mercenaires, plusieurs indicateurs prédisent la fuite de ceux qui restent vers la Tunisie, sous couvert du “repenti” et du “droit des Tunisiens à revenir chez eux”, et ce, précise l’UGTT “pour faire passer la pilule de la normalisation avec ces terroristes”. L’UGTT estime qu’accepter cet argument, “c’est trahir la mémoire de nos martyrs tombés par la main du terrorisme et c’est surtout fermer les yeux sur l’horreur des crimes qu’ils ont commis”.

Le syndicat a souligné que les expériences algérienne et tunisienne ont démontré l’échec de ce concept du repentir, prenant pour exemple les terroristes qui ont bénéficiés de l’amnistie générale et de compensations, et “qui n’ont pas hésité et tourner le dos à la société et à la Tunisie”.

Ainsi, l’UGTT estime que le seul cadre capable de gérer ce phénomène est la Loi antiterroriste, qui oblige les terroristes à rendre des comptes et à divulguer des informations sur les réseaux d’enrôlement, son démantèlement et la poursuite de ces membres.

Et de conclure que la sûreté, la stabilité et la prospérité de la Tunisie dépendent du “traitement radical légal et ferme des réseaux d’enrôlement vers l’étranger”. “Tous les arrangements doivent être au-dessous de l’intérêt suprême de la Tunisie, puis dans un second temps peut être il y a aura de la place pour le traitement psychologique et social du phénomène”, peut-on lire également.

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