L’UTICA exhorte Youssef Chahed à réunir de nouveau les signataires de l’accord de Carthage

14/04/2017

Le bureau exécutif de l’UTICA s’est réuni ce vendredi 14 avril 2017 au siège de l’union.

 

A l’ordre du jour, la situation générale du pays et les moyens de résoudre la crise profonde qui sévit actuellement. Dans un communiqué, le patronat s’est dit « préoccupé par les tensions enregistrées dans les régions intérieures » et a mentionné « le droit de chaque citoyen tunisien à l’employabilité, à la croissance et au minimum vital ».

 

Il a par ailleurs rappelé le droit de chacun à exprimer son mécontentement mais de façon « pacifique tout en respectant le cadre légal et constitutionnel ». L’UTICA a également averti des dangers qu’encourent la Tunisie en se dirigeant « vers le chaos et l’inconnu » si ces mouvements sociaux se trouvent conditionnés par « des motifs partisans ».

 

Il a aussi émis des conseils quant aux « discours populistes et ceux alimentant les tensions » qu’il faut éviter car constituant « le véritable danger pour la Tunisie, sa souveraineté et son intégrité ». Ainsi le bureau exécutif de l’UTICA a appelé « au calme et à la sagesse en privilégiant le dialogue quelles que soient les revendications et les difficultés rencontrées ».

 

Il a également appelé les partis politiques formant le gouvernement d’union nationale ainsi que les députés de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) à prendre leurs responsabilités.

En outre, le bureau exécutif de l’UTICA propose au chef du gouvernement, Youssef Chahed, de réunir de nouveau les signataires de l’accord de Carthage pour « ouvrir un nouveau dialogue, le plus tôt possible, en vue de trouver des solutions à la crise profonde que traverse le pays ». Il a également fait état du devoir national de lutte contre le terrorisme et le commerce parallèle qui sont un fléau pour l’économie du pays.

 

Le communiqué a également indiqué que « l’initiative privée et la stimulation de l’investissement sont les solutions aux problèmes du pays et notamment ceux en rapport avec la jeunesse ». De ce fait, le bureau exécutif de l’UTICA a appelé à débloquer le plus rapidement possible les projets relatifs aux régions.

Pour ce qui concerne, les instances économiques qui n’ont pas adhéré au Contrat Al Karama, l’UTICA les a appelées à le faire car ce pacte est constitutif « d’un espoir pour des milliers de jeunes qui souhaiteraient faire valoir leurs compétences ».

 

« Sans respect du principe de primauté de la loi, il n’y aura ni investissement national ni étranger » a précisé le communiqué.

www.businessnews.com.tn

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