Omar Mansour : Il y a encore beaucoup à faire pour la propreté des rues !

23/06/2017

Invité de la matinale de Hamza Belloumi sur Shems FM, le gouverneur de Tunis, Omar Mansour, a fait un bilan de la saison ramadanesque et s’est exprimé à propos des vendeurs ambulants et des étals anarchiques dans les rues de la capitale.

Omar Mansour a avancé que le mois de ramadan a été studieux et que de nombreux problèmes rencontrés auparavant comme « les prix et la qualité des produits et l’hygiène dans certains établissements de la capitale » ont été endigués. Optimiste, il a ajouté que les sécuritaires ont travaillé consciencieusement et que le citoyen tunisien s’est impliqué davantage en montrant plus de bonne volonté.

Sur l’aspect culturel ramadanesque, Omar Mansour a évoqué une déconcentration culturelle pour éviter l’encombrement de la Médina de Tunis et la possibilité pour le citoyen de profiter de l’art libre « en lui permettant de ne pas être obligé de consommer pour profiter d’un spectacle ».

Concernant les vendeurs à la sauvette et les étals anarchiques, le gouverneur de Tunis a commenté « c’est un fléau qui sévit, mais il ne s’agit pas uniquement de vendeurs ambulants, il y a aussi des commerçants qui ont décidé d’exposer leurs produits sur la voie publique pour contrecarrer les vendeurs ambulants». Il a précisé que les commerçants des souks se plaignent que le client n’entre plus dans les boutiques et qu’ils ont donc décidé de riposter en vendant leurs marchandises sur la voie publique. « La  voie publique est devenue une extension des boutiques de commerçants » a-t-il déclaré précisant que « des accords ont été mis en place avec les représentants des vendeurs à la sauvette pour leur réserver des lieux où vendre leur marchandise légalement, au lieu des artères de la capitale et des arcades devant la porte de France ».

Pour ce qui est de la propreté, le gouverneur de Tunis a annoncé qu’une nouvelle campagne de propreté sera engagée et qu’il y a « encore beaucoup à faire pour obtenir le résultat escompté ». « Il faut des moyens humains et financiers conséquents, aux citoyens je dis : Ne ramassez pas les déchets des autres mais faites attention aux vôtres ».

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