TIC : La Tunisie 2ème du Maghreb et 81ème à l’échelle mondiale
08/07/2016
Avec un score de 3.9, la Tunisie s’est classée deuxième au niveau du Maghreb, 9ème au niveau des pays arabes et 81ème à l’échelle mondiale sur 139 pays dans le classement établi par le Rapport mondial sur les technologies de l’information, publié par le Forum économique mondial. Elle reste à la même position de l’année dernière dans cette nouvelle édition du Networked Readiness Index (NRI) 2016.
Au niveau arabe, notre pays est devancé par les Emirats Arabes Unis 26ème (avec un score de 5.3) le Qatar 27ème (avec un score de 5.2), le Bahreïn 52ème (avec un score de 5.1), l’Arabie Saoudite 33ème (avec un score de 4.8), Oman 33ème (avec un score de 4.3), la Jordanie 60ème (avec un score de 4,2) et le Koweït 61ème (avec un score de 4.2).
Au niveau des pays nord africains, le Maroc a précédé la Tunisie en se positionnant à 78ème place avec un score de 3.9.
Le pays devance le Liban 88ème (avec un score de 3.8), l’Egypte 96ème (avec un score de 3.7), l’Algérie 117ème (avec un score de 3.2) alors que la Mauritanie est 136ème (avec un score de 2.5).
En tête du classement mondial, on retrouve la Finlande, la Suisse, la Suède, des pays qui caracolent en tête de la course par leur capacité à tirer profit des investissements dans les technologies de l’information et de la communication (TIC) pour générer un impact économique.
Sur les 139 pays, au Top 3 des pays les moins développés en terme de technologies de l’information, on retrouve Haïti 137ème, le Burundi 138ème, et le Tchad 139ème qui ferme la marche.
En moyenne, les sept premiers pays au classement affichent un score 33% supérieur à celui des autres économies développées, et 100% supérieur à celui des économies émergentes et en voie de développement. Ils sont connus pour avoir adopté très tôt et avec enthousiasme les TIC, et leur émergence est d’autant plus significative qu’elle démontre que, dans un environnement de facteurs favorables marqué notamment par une saine réglementation, une infrastructure de qualité et une main-d’œuvre compétente, le déploiement des TIC est en mesure d’ouvrir la voie à des avantages plus vastes.
Cette avancée envoie des signaux forts aux autres pays, étant donné le rôle que la «préparation aux réseaux» est susceptible de jouer au moment où l’on assiste à une transition mondiale vers la Quatrième révolution industrielle.
Le Rapport mondial sur les technologies de l’information 2016 constate la grande confiance des décideurs économiques dans l’accroissement de la capacité d’innovation, laissant ainsi entrevoir le début d’une accélération de l’impact économique et social des TIC dans les autres économies. Toutefois, à titre de mise en garde, les données NRI avancent également que les particuliers font preuve d’un enthousiasme bien plus grand que les gouvernements et les entreprises en matière d’adoption des TIC ; alors qu’aucune évolution sensible n’est décelable depuis 2012 dans certaines régions.
D’autre part, les Emirats Arabes unis (26ème) et le Qatar (27ème) restent les locomotives du monde arabe en termes de préparation aux réseaux. Par ailleurs, deux pays de la région MENAP (Moyen-Orient, Afrique du Nord, Afghanistan et Pakistan) affichent deux des meilleures progressions de l’indice 2016 : il s’agit du Koweït (61ème) et du Liban (88ème) avec une hausse de 11 points chacun. Dans les deux cas, la performance est tirée par les particuliers, rattrapés dernièrement par le secteur des entreprises qui contribuent largement aux succès enregistrés. Alors que les gouvernements sont à la traîne sur le front du déploiement numérique (le Koweït et le Liban pointant respectivement à la 81ème et à la 124ème place), le secteur privé de ces deux pays se caractérise par le poids accru accordé aux TIC, qui transparaît dans la vision et les efforts des gouvernements pour améliorer le cadre réglementaire.
L’indice NRI souligne également que les plus belles progressions sont signées par un certain nombre de pays d’Afrique subsaharienne, dont l’Afrique du Sud (65ème place, en hausse de 10 points), l’Éthiopie (120ème, en hausse de 10 points) et la Côte d’Ivoire (106ème, en hausse de 9 points). Le leadership sur le front du déploiement numérique est assuré par divers groupes de parties prenantes. Si les efforts sont très largement tirés par les gouvernements en Éthiopie et en Côte d’Ivoire, l’essor provient majoritairement du secteur privé en Afrique du Sud. Les plus grands défis à surmonter pour la Côte d’Ivoire sont l’infrastructure et l’attractivité des prix ; pour l’Afrique du Sud, c’est le renversement de tendance à la détérioration du climat des affaires et de l’environnement d’innovation ; quant à l’Éthiopie, il lui faut dynamiser l’usage individuel et les compétences dans le domaine des TIC.
L’économie numérique est un pilier essentiel de l’architecture de la Quatrième révolution industrielle. Pour que la technologie numérique soit en mesure de contribuer, aujourd’hui comme demain, à générer des retombées économiques et sociales, les sociétés doivent anticiper son impact sur les marchés et garantir des conditions justes aux salariés travaillant dans les environnements de marché passés aux numérique.
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