Un nouveau bureau de «Tempus» à Tunis
17/07/2013
De nouvelles opportunités pour la Tunisie : arrivée de nouveaux pays dans le champ «Erasmus+».
Lundi 15 juillet, une cérémonie s’est déroulée, après la rupture du jeûne, à la Cité des sciences de Tunis, en présence du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. C’était l’occasion d’inaugurer le nouveau bureau national de Tempus à Tunis.
Etaient invités à cette cérémonie l’ambassadrice de l’Union européenne à Tunis, des représentants de Tempus et des présidents des universités tunisiennes.
Il faut préciser, de prime abord, que Tempus est un programme de la Communauté européenne conçu pour faciliter le processus de réforme économique et sociale de développement dans les pays partenaires. Ces pays sont les 28 de l’UE en plus des autres partenaires. Au cours de la réception organisée ce 15 juillet, il a été annoncé que le programme en question ne s’appellera plus Tempus mais Erasmus +. Toutefois, les objectifs et le cadre de travail resteront, les mêmes. Il y aura, par contre de nouvelles opportunités car l’atout de la Tunisie sera d’avoir, non seulement, ses partenaires européens classiques, mais, également, il y aura l’entrée de la Turquie, de la Norvège, de la Suisse et du Lichtenstein. De plus, la Tunisie ne sera pas un pays parmi une trentaine de pays européens mais parmi plus de 150 dans le monde entier.
Le succès des projets menés dans le cadre de Tempus (Erasmus+) dépendra de l’implication des présidents des universités.
Tout doit s’inscrire dans une stratégie.
Il s’agit, d’ailleurs, de développer les systèmes d’enseignement supérieur dans les pays concernés à l’aide de la coopération des établissements des Etats membres de la Communauté européenne. Les initiateurs de ce programme rappellent que les établissements d’enseignement supérieur revêtent une importance particulière pour le processus de transition sociale et économique ainsi que pour le développement culturel. Ils constituent également des centres d’expertise et de ressources humaines et assurent la formation des nouvelles générations de dirigeants.
Le premier programme Tempus a couvert la période 1990-1994. Il a été consolidé et renouvelé pour les périodes 1994-1998, 1998-2000 et 2000-2006. On parle, alors, de «Tempus I», «Tempus II», «Tempus bis» et «Tempus III».
Lors de la première sélection en 2008, 52 projets ont été choisis pour un financement total de 41 millions d’euros. Environ 300 institutions d’enseignement supérieur dans l’Union européenne et presque 495 institutions en Asie centrale, en Russie et dans les pays partenaires ont été impliquées dans le projet.
Ce programme fonctionne de trois façons distinctes et interdépendantes : il cofinance des projets et activités à l’aide de subventions, il encourage la coopération entre les établissements et les pays et il encourage les échanges de personnes et de savoir-faire entre les Etats membres et les pays partenaires, ainsi qu’entre les pays partenaires eux-mêmes. Il est conçu de manière à soutenir les processus de transition et de réforme à l’aide de divers mécanismes destinés au secteur de l’enseignement supérieur (en aidant, par exemple, à la mise en place de nouveaux cours ou à la réforme d’anciens cours). Tempus peut participer à la mise en place d’un nouveau programme universitaire, ou à la création d’un institut médical pour la création d’un nouveau cours.
En fin de réception, les invités ont eu droit à une projection dans le planétarium de la Cité.
lapresse.tn