Zied Laâdhari : Le limogeage de plusieurs douaniers est un signal fort et concret
15/06/2017
Commentant l’ordre du limogeage de plusieurs employés de la Douane actifs dans le port de Radés, le ministre du Commerce et de l’Industrie, Zied Laâdhari, a qualifié de « signal fort et concret » cette décision.
M. Laâdhari a aussi expliqué qu’il y a des reformes structurelles, des investissements et une vision futures pour le port, « ceci dit, il y a des manquements dont ont fait preuve des personnes qui doivent aujourd’hui assumer leurs responsabilités ». Il a ajouté que pour que le système change et évolue, il faut que tout le monde y mette du sien. « Ceci ne se décrète pas, il faut une adhésion, une appropriation. Il faut que tout le monde se rende compte de la gravité de situation et qu’on comprenne qu’il y a encore un long chemin à faire et ce malgré les efforts jusque-là accomplis » a-t-il souligné.
Concernant les mesures annoncées hier en faveur du secteur du textile, le ministre du Commerce et de l’Industrie a dit : « le secteur représente aujourd’hui un tiers de la production industrielle du pays, on fera en sorte qu’il ne recule pas davantage car jusque-là les chiffres sont sans appel : 50 mille emplois ont été détruits ! ». A ce sujet M. Laâdhari a expliqué que les 23 mesures urgentes prises lors du dernier conseil ministériel restreint permettront le redressement de la situation.
« Pour arriver à ce résultat nous avons travaillé avec les professionnels du secteur ainsi qu’avec les experts de la Banque Mondiale et de la Coopération Suisse avec lesquels nous avons fixé une politique sectorielle à moyen et long terme. Une stratégie », a dévoilé M. Laâdhari.
Il a en outre expliqué que parmi la vingtaine de mesures prises, il y a des mesures financières, qui visent à la restructuration de la dette des entreprises en difficulté. Il s’agirait selon le ministre d’un rééchelonnement accompagné d’un arrêt des poursuites. « Il y a aussi des mesures qui concernent l’investissement, l’export et la formation professionnelle » a-t-il dit, avant de marteler : « Il faut arrêter l’hémorragie ».